Le pourpier, j’ai commencé à le cultiver l’année dernière.
Tout s’est bien déroulé, tant que le climat est resté correct.
Correct, ça veut dire « pas typiquement breton » avec tout ce qui va avec: la pluie, l’humidité, le manque de soleil…
Fin octobre, grosse attaque de botrytis.
Obligé d’arracher la culture puisque pas de traitement possible, bio ou pas, aucun produit autorisé.
Obligé de re-semer.
Début novembre, tout germe bien du fait de la douceur et de l’humidité ambiante.
Ca mérite même que je prenne mon appareil-photo.
et puis VLAN, à nouveau attaque de botrytis.
Ca me fait rire jaune quand j’entends les viticulteurs appeler ce champignon
LA POURRITURE NOBLE
Pas si « noble » que ça.
En tout cas, pas pour moi.
Climat breton pas bon en hiver pour une plante qui aime le soleil et supporte mieux la sécheresse que les excès d’eau et d’humidité.
J’en conclus qu’il est impossible de produire du pourpier sous serre, à cette période-là, sous le climat de Lanhouarneau.
décembre …
janvier …
février …
mars …
Patient et persévérant, j’ai attendu le mois d’avril pour faire à nouveau des semis.
Le 1 er mai…Faut pas rêver.
Le 10 mai…Pas encore, trop tôt.
Le 20 mai …C’est bon.
Il est grand temps Mesdames et Messieurs les grossistes, des Centrales d’achats, de passer commande auprès de Philippe.
Il n’y en aura pas toute l’année…
Qui veut une barquette de pourpier ? Madame ? Monsieur ?