Sous cette cage faite de toile à mailles très serrées ne se cache pas une plante classée « Top Secret » .
Non, il s’agit d’une plante que je veux protéger du « Monde Extérieur », la mertensia ( plus connu sous l’appellation « plante au goût d’huître »).
Voilà 4 ans que j’essaie de la cultiver.
Chaque année, je me fais avoir avec les pucerons qui ont une attirance très marquée pour cette plante.
Pour éradiquer la déferlante de cet insecte qui se produit au printemps, j’ai essayé sans succès et à titre expérimental, tous les produits bio homologués ou non de la terre, genre purin d’ortie, préparations à base d’écorce d’agrumes…
Comme Savéol a son propre élevage d’insectes « utiles », on a essayé de lâcher des quantités astronomiques d’auxiliaires.
Résultat:
___ 100 % de pucerons parasités, momifiés, mangés, par des larves de coccinelle, des aphelinus, des cécidomyies.
___ 100 % de feuilles couvertes de pucerons momifiés, non commercialisables comme on peut le voir sur cette photo.
Pas très vendeur cette feuille avec toute cette faune non ?
Il faut dire qu’en Bretagne, les pucerons peuvent rapidement devenir un fléau quand les hivers sont très doux comme cette année.
Ils arrivent à survivre à l’extérieur.
Dès qu’ils trouvent une porte d’entrée , HOP, ils vont à l’assaut de cette plante qu’ils affectionnent.
Alors en 2014, pour régler le problème, j’ai décidé d’employer les grands moyens en construisant un rempart autour de la culture, un blockhaus…
Et le plus fort, c’est que ça à l’air de marcher: quand on est à l’intérieur de cette « cage », on voit plein d’insectes se ballader sur la toile…et qui voudraient bien rentrer.